Le site de collection de divers objets sur les Eléphants
Comment en suis-je arrivé là ?

How did I come to the idea ?


Une collection d’objets Eléphants : drôle d’idée, pourquoi ?,
mais pourquoi pas ?

 
Aussi  loin que je puisse me souvenir, la venue du cirque Knie à Nyon ville située entre Genève et Lausanne et proche de mon village, était l’événement que j’attendais chaque année à la même époque, avec impatience.
Il y avait parmi tous les animaux une grande tente abritant 5 ou 6 éléphants dont un tout jeune africain d’origine. Les autres étaient toutes asiatiques, dont une certaine SIAM qui plus tard finira ses jours au zoo de Vincenne. Livres , films , récits lui furent consacrés. Elle trône désormais au musée d'histoire naturelle du Trocadéro à Paris. Elle était en fait ma contemporaine... Dès ce moment je passais un temps infini  pour un petit garçon, fasciné par ces bêtes géantes et paisibles à première vue.
Un vrai moment de bonheur. J’adorais les odeurs, les bruits, les murmures des bêtes entre elles et de temps en temps un ordre claquait, soit venant des soigneurs, soit du dresseur qui n’était autre qu’un des membres de la dynastie Knie.
Les années passant, se rituel de la visite sous la tente se poursuivit très longtemps. La parade dans les rues, le bain dans le lac, le festin, tout était magique.
Puis vint le temps des voyages en Afrique et le contact à distance avec les solitaires souvent dangereux ou troupeaux dans la savane. Le charme n’était plus de mise mais la fascination toujours bien présente, malgré la crainte que m’inspiraient ces énormes bêtes avec leurs petits.
Je me retrouvais un jour, sur les pistes du Kenya ou d’Afrique du Sud entouré par un troupeau immense de mères et leurs petits qui bloquaient le passage, devant et derrière la voiture et cela n’en finissait pas de passer. Moments de crispassions intenses car plusieurs énormes éléphantes s’approchaient de la voiture pour voir si il y avait des humains dans ce drôle d’obstacle…
Nous restâmes totalement silencieux et sans bouger, les fenêtres fermées jusqu’au passage du dernier des éléphants. Moments inoubliables.
 
Les aléas de la vie me conduisirent au milieu des années 90 jusqu’au Royaume de Siam, pays des éléphants par excellence. Je redécouvris là-bas, le monde fascinant, à nouveau, des éléphants d’Asie, plus petits, plus doux et surtout plus domestiqués que leurs cousins.
Pas un jour ne passait sans que l’on croise l’une ou l’autre de ces pauvres créatures arpentant le bitume des rues de Bangkok à la recherche de nourriture, leurs mahouts ayant loués ces animaux à de riches propriétaires. Mauvais traitements, accidents multiples soit avec un véhicule soit à cause du revêtement aléatoire des rues me laissaient songeur, sachant que cet animal est sacré dans ce pays. Était- ce possible de les traiter pareillement. J’allais par la suite découvrir bien d’autres horreurs.
Etabli dans ce pays, je sillonnais les quatre points cardinaux et rencontrais de ce fait une quantité d’éléphants, certains sauvages dans des réserves, d’autres dans les champs au travail ou bien encore quémandant dans les rues..
J’eu la chance d’avoir une naissance proche de chez moi. Juliana fut son nom, car elle vit le jour tout proche d’un lieu de plaisirs masculin du même nom.
Son propriétaire étant d’origine Kui, tribu du Nord Est de la Thaïlande et spécialistes de la capture d’éléphants sauvages depuis des siècles, habitait le village des éléphants Ban Tha Klang proche de Surin. Agé de quelques semaines, mère et fille furent rapatriées au village.
Cela me donna la chance de me rendre sur place où chaque habitant à, avec poules, cochons, buffle , chien et autres, un éléphant, tout ce beau monde vivant en général sous l’habitation des propriétaires.
Je passais des heures avec Juliana, à jouer, comme avec un petit enfant. Quelle merveille et quels merveilleux souvenirs.
Je découvris également le festival des éléphants de Surin ou Round Up annuel,
3 jours durant lesquels jusqu’à 250 éléphants se réunissent pour des concours, des shows et autres manifestations. Impressionnant !


English version


A collection of  Elephant's objects: funny idea, why?
but why not ?
 

As far as I can remember, the coming of the circus Knie in Nyon town between Geneva and Lausanne, and close to my village, was the event that I expected each year at the same time, end of September.
There was, among all animals, a large tent with 5 or 6 elephants one of them, a baby, from African origin. The others were all Asian, including great SIAM which later ended his days at the zoo in Vincennes. Books, films, stories were devoted to him. It now stands in the Natural History Museum of the Trocadero in Paris. It was actually my contemporary ... From that time I spent endless time for a little boy, fascinated by these giant beasts and peaceful at first sight.
A true moment of happiness. I loved the smells, sounds, murmurs of animals between them and occasionally heard an order either from is  trainer or members of the Knie dynasty.
Over the years, the ritual of the visit under the tent continued.  The parade in the streets, bathing in the lake, the feast, everything was magical.
Then came the time of trips to Africa and encounter with often dangerous solitary beaths or herds in the savannah. The charm was no longer the same but the ever present fascination was still alive, despite the fear that inspired me these huge beasts with their youngsters.
I found myself one day on the slopes of Kenya or South Africa surrounded by a huge herd of mothers and their children which were blocking the passage, in front and behind the car. Long minutes... Moments of intense crispassions because several huge elephants approached the car to see if there were dangerous humans in this strange obstacle ...
We remained completely silent and motionless, windows closed until the passage of the last elephants. Unforgettable moments.
 

The vagaries of life led me to the mid-90s to the Kingdom of Siam, elephant country "par excellence". I rediscovered there, the fascinating Asian elephants. They are smaller, with a more pacific character than the African cousins, especially the domesticated ones. But always beware of the wild ones and males.

Not a day passed without encountering one or the other of these poor creatures pacing the asphalt of the streets of Bangkok in search of food, exploited by their mahouts who rented the animals to wealthy owners. Abuse, multiple accidents with either vehicle or because of random lining the streets left me pensive, knowing that this animal is sacred in this country. Was it possible to treat them like this ?
.
I would later discover many other horrors.
Established in this country, I travled over the four cardinal points and thereby met a quantity of elephants, some wildlife in reserves, others working in fields or even begging in the streets ..
I was fortunate to visit a baby elephant, born neart my home . Juliana was her name because she was born near to a well known place for male pleasures of the same name.
Its owner being Kui of origin, a tribe living North East of Thailand and specialized in capture of wild elephants for centuries lived in the village of Ban Tha Klang Elephant near Surin. After a few weerks, mother and daughter were repatriated to the village.
This gave me the chance to go over there, meet the little wonder,  the inhabitants, as well as chickens, pigs, buffalo, and other dogs, and ...an elephant, all this noah's arch living under the same roof in peace
I spent hours with Juliana, playing with her like a child. How wonderful and what wonderful memories.
I also discovered the elephant festival in Surin or annual Round Up
Three days during which up to 250 elephants gather for competitions, shows and other events. Awesome!


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